L’actuel géant de la bande dessinée française est l’invité du nouvel album de Reporters sans frontières.
Dessins originaux, croquis, œuvres non publiées, photos de famille, anecdotes et témoignages ponctuent cet ouvrage. On y lit les proches de Riad Sattouf : l’écrivaine, prix Goncourt 2016, Leila Slimani raconte les contradictions et les incohérences de nos identités, le témoignage de son éditeur, Guillaume Allary, ou encore la lettre d’amour de l’acteur Vincent Lacoste, qu’il a révélé dans Les Beaux Gosses. Mais aussi un long entretien, mené par Cathia Engelbach, collaboratrice au Monde, qui décrit un artiste, depuis longtemps attaché au monde de la presse. Collaborateur de Charlie Hebdo entre 2004 et 2012 pour sa rubrique « La Vie secrète des jeunes », il est depuis 2016 chroniqueur de la préadolescence française sur la dernière page de L’Obs, où il raconte la vie de la jeune Esther. Tous, décrivent un auteur singulier attaché à la liberté : « Même la pire des œuvres devrait, plutôt que censurée, être combattue avec l’intelligence. »
« Son œuvre frappe précisément car elle est sans tabou, mais aussi sans jugement » explique RSF. Avec 2 millions d’exemplaires vendus, sa célèbre autobiographie « L’Arabe du futur », publiée par Allary Editions, a fait le tour du monde. Ces jours-ci le cinquième tome vient d’ailleurs de paraître. Il y raconte ses jeunes années d’enfant blond dans la Lybie de Kadhafi et la Syrie d’Hafez Al-Assad, élevé par une mère française et un père syrien. Dans l’album événement de RSF, il décrit les planches de bande dessinée qui ont jalonné son parcours : « Parler du monde, c’est parler de sa diversité, de sa complexité, de sa lumière mais aussi de sa noirceur. »
Une formidable idée de cadeau, dont le petit prix cache sa si grande valeur.
> Album RSF pour la liberté de la presse, 9,90 €