Pour la troisième fois, la maison Dior invite des artistes à réinterpréter son iconique sac Lady Dior. Cette année, ce sont uniquement des femmes, sous l’impulsion de la directrice artistique Maria Grazia Chiuri, qui l’ont réinventé !

Onze artistes du monde entier ont réinventé l’icône Dior, créée en 1995 et propulsée indémodable lorsque la princesse Diana le porta lors d’un voyage à Paris. Originaires de Colombie, Turquie, Corée du Sud, Chine, États-Unis, France et Japon, elles ont mis à profit leur art pour transformer la taille, la couleur, la décoration, les anses ou le cannage du sac Lady Dior avec les ateliers de la maison Dior. Ou comment un sac peut devenir un medium artistique sublimé.

Isabelle Cornaro © Alfredo Piola

Isabelle Cornado, artiste française attachée aux traditions artisanales dont celles de la broderie, a choisi de réinventer la version small du sac avec une accumulation de chaînes précieuses en or et argent vieilli, « entièrement brodées sur du velours de soie ».

Li Shurui © Likai

Li Shurui, jeune artiste chinoise, a choisi de créer un sac avec « l’apparence d’un hologramme hypnotique » imprimé sur le tissu enduit. Une version futuriste au dégradé de bleu, comme une hommage à « l’une des couleurs emblématiques de la maison ».

Olga de Amaral © Greg Bleakney
Olga de Amaral est une artiste visuelle colombienne, connue pour son travail en fibres recouvertes d’or ou de feuilles d’argent. Pour le Lady Dior, elle a donc évidemment choisi le métal précieux comme fil d’Ariane. « Des carrés de toile de coton et de lin brodée ont été délicatement revêtus de feuilles d’or 24 carats, posées à la main sur les Lady Dior de taille medium » raconte la maison.

Lee Bul © Alex Finch

Lee Bul est engagée et s’emploie à dénoncer la marginalisation et l’oppression des minorités à travers son art. Elle a imaginé trois modèles du Lady Dior tournés vers la nature avec une extraction de roche véritable et ornée de charms en pierre et acier vieilli pour l’un des sacs. Les deux autres se couvrent d’une mousse verte brodée à la main de fils de soie ou de broderies de perles et tubes en verre sur du satin et de l’organza. Étonnant.

Haruka Kojin © Go Itami

Haruka Kojin travaille l’espace au sein de son collectif japonais. Elle a brodé une multitude de lentilles transparentes, présentes dans son travail, sur de l’agneau métallisé couleur argent pour la version medium de son Lady Dior. Le mini, conçu sur le même modèle, scintille également grâce à ces lentilles qui ressemblent à des miroirs oniriques.

Mickalene Thomas © Peter Ash Lee

Mickalene Thomas vit aux États-Unis où elle peint, sculpte, fait de la photographie et réalise des films. « Elle imagine des œuvres à l’effervescence explosive d’idées et de couleurs, mixant paysages et visages. » Son Lady Dior est un collage abstrait de perles, fils et organza : un « envoûtant paysage imaginaire ».
> Collection en édition limitée, disponible dans une liste de boutiques sélectionnées dans le monde (dont la boutique parisienne de l'Avenue Montaigne) à partir de janvier et, pour la première fois et seulement pour certains pays, sur le site Dior.com.